Je rends visite à des enfants pour leur présenter mon livre !

 

Bonjour à tous et à toutes !

Je suis plus que ravie de partager avec vous une extraordinaire expérience que j’ai eu l’immense chance de vivre, et pour laquelle je suis très reconnaissante.C’est quelque chose dont je rêve depuis un moment, et qui s’est manifestée facilement… et joyeusement!

Je vais vous raconter cette aventure, à ma manière. Elle peut paraître «simple» ou «normale» vue de l’extérieur, mais, à mes yeux, elle signifie grand… et elle a probablement (certainement !) eu une incidence sur le vaste champ énergétique qui nous entoure, tant j’étais en phase avec mes rêves ! Une maîtresse d’école primaire m’a contactée afin que je présente mon livre, « Phoenix et Phos, Les Trois Secrets du Paradis », à ses élèves de CE1. J’ai tout de suite accepté. Nous avons rapidement convenu d’une date, et le jour J, je me suis rendue à l’école qui se trouvait à Aulnay-sous-Bois, près de Paris.

Une fois arrivée, j’ai rencontré la maîtresse, qui m’a accueilli et a invité ses élèves à se déplacer dans une autre salle (il m’a semblé qu’il s’agissait du coin « bibliothèque » de l’école. Deux autres classes (une de CE1, une de CE2) nous ont rejoint, et tous les enfants se sont assis en face de moi pour m’écouter parler. Dès lors, j’ai compris à quel point le travail de maîtresse était difficile: pas facile de gérer un groupe d’enfants. Bien que les maîtresses se soient assises pour m’écouter, le public de bas âge en face de moi paraissait plus difficile à convaincre: j’allais devoir capter l’attention des enfants, afin de leur transmettre un maximum d’informations, et je savais que je devais le faire d’une manière agréable, de pour que tout le monde puisse passer un bon moment, haut en vibrations…

J’ai commencé par me présenter, puis j’ai demandé à chacun des enfants de donner son prénom. J’ai présenté le roman, notamment en le faisant circuler à tous. J’avais prévu un plan de thèmes à aborder : en premier lieu, j’allais révéler comment j’avais écris ce livre, dans quel but, ce qui m’avait inspiré. En second lieu, j’allais raconter le début du premier chapitre. J’allais ensuite parler « librement » de deux sujets : l’importance de l’imagination et le lien avec la nature. Pour finir, j’avais prévu deux jeux créatifs, car comme j’aime le dire : le meilleur pour la fin.

J’ai ajouté des réflexions supplémentaires en italique (ce sont des choses que je n’ai pas dites aux enfants, mais qui me paraissent importantes à communiquer au travers de cet article).

Là où tout a commencé… j’avais 7 ans ! 

Je devais révéler ce qui m’avait « poussé » à écrire ce livre. Et tout a commencé, exactement, lorsque j’avais leur âge. Quand j’avais 7 ans – et certains camarades avec lesquels je suis toujours amie s’en souviendront – j’écrivais des histoires dans des cahiers, que j’accompagnais de dessins, et je les apportais à la classe pour faire découvrir mes histoires. Personnages, intrigues, aventures… Elles avaient presque tous les ingrédients d’un roman. Certainement pas la forme… ni l’orthographe ! J’avais d’ailleurs commencé à imaginer des histoires avant le CE1. Dès que j’ai su tenir un crayon, je me suis mise à dessiner. Alors les histoires prenaient forme sur le papier à travers de simples dessins. Mon amour pour la bande dessinée était né: alors que j’avais 6 ans, je remplissais des cahiers entiers de dessins, en dépeignant des scènes au cours desquels des personnages évoluant dans le temps. J’avais affirmé, un jour, alors que j’avais 7 ans, à toute ma classe : « quand je serais grande, je serais écrivaine ». Une promesse que j’avais oubliée, jusque fin 2020…

J’ai toujours vécu dans « mon monde », ou je trouvais plaisir à imaginer, à inventer, à rêver. J’imaginais des histoires, dans lesquelles je jouais un personnage, plusieurs ou même tous; et le lieu ou les personnes qui m’entouraient ne gênaient jamais le théâtre vivant que j’incarnais. Souvent on me demandait si je parlais toute seule, mais j’avais profondément la sensation de ne pas l’être; je sentais la vie de ces personnages autour de moi, leur histoire vivant en moi.

Cette faculté s’est malheureusement volatilisée au fur et à mesure que j’ai grandi. L’imagination qui m’avait entourée tout au long de mon enfance était en train de se dissiper, sans que je ne le remarque, ni que je puisse y faire quoi que ce soit. Aujourd’hui, je comprends que j’ai été « programmée » à laisser cela derrière moi, je sais aussi que j’ai retrouvé cela en ouvrant mon cœur à la vie (et en instaurant de grands changements dans mon mode de vie – voir mon premier article). 

L’enfant intérieur que nous sommes, est qui nous sommes. Nous venons au monde avec des talents, des dons uniques, et ceux-ci s’incarnent à travers notre authentique être. Lorsqu’on est bébé, enfant, notre champ énergétique vibre haut, très haut – avant que la société ne se mette à nous standardiser, à nous programmer afin que nous lui soyons profitables… 

Durant l’enfance, nous sommes reliés à l’Intelligence Universelle, naturellement. Nous allons intuitivement vers ce qui nous inspire, ce qui nous plait. J’allais très souvent vers les arbres auxquels je vouais une profonde affection. Cela est réapparu il y a quelques années maintenant, quand j’ai repris contact avec l’enfant en moi, où devrais-je plutôt dire, mon âme. 

S’en sont suivies une série de questions de la part des enfants, notamment une question qui m’a fait sauter une étape du plan : « Comment avez-vous eu l’idée du livre ? ».

Ma réponse aux enfants : « J’ai imaginé!». Oui, c’est aussi simple que cela.

Pensez-y, tout ce qui a jamais été inventé par l’être humain a d’abord été visualisé.

Je leur ai proposé d’imaginer un éléphant dans un coin de la salle de classe. « Si vous fermez les yeux, pouvez-vous le voir? », leur ai-je demandé. Des doigts se sont levés et certains ont crié « Moi ! ». Puis, je leur ai demandé d’imaginer toutes sortes de choses : un arbre dans un autre coin de la salle par exemple, et certains ont suggéré d’imaginer « Spiderman » qui entrerait par la porte, puis qui s’élancerait par la fenêtre…

Cela pour leur montrer que « L’imagination est le point de départ de la création », comme l’a dit George Bernard Shaw (écrivain Irlandais, Prix Nobel de littérature en 1925). On peut tout imaginer: des personnages, des événements, des intrigues, des lieux… L’imagination est sans limite, et j’ai utilisé l’analogie du trésor, pour mettre en évidence le fait qu’elle soit une ressource précieuse, à laquelle nous avons accès indéfiniment. Les idées s’y trouvent, et notre intuition saura les choisir…

N’est-ce pas merveilleux ?

J’ai ensuite raconté la première partie du Premier Chapitre : Un Mystérieux Coffre. Je devais raconter l’histoire de façon à leur donner envie de lire la suite. Pour cela, j’ai donné l’impression (au mieux) de vivre ce que je disais. Intonation, gestuelle, suspens… j’étais très impliquée!  Cela a dû marcher, puisqu’il n’y avait plus aucun bruit dans la salle (chose qui avait été assez difficile à maintenir jusque là…), et au moment d’arrêter de conter, tout le monde voulait en savoir plus… les maîtresses aussi !

Transmettre le message: d’abord poétiquement…

Je suis ensuite revenue au deuxième sujet que je voulais aborder: le lien avec la nature et son importance dans nos vies et dans l’imagination. Je leur ai demandé de me citer des éléments de la nature, comme les arbres, le soleil, les fleurs, par exemple. Comme j’étais contente quand j’ai entendu « les fruits »… Ils ont su y répondre avec brio : insectes, animaux, buissons, feuilles, terre, plantes, mer, fraises, abeilles, branches, montagnes, etc. D’excellentes réponses par dizaines. Je leur ai proposé d’y réfléchir un instant : nous avons besoin de la nature pour vivre. Nous n’en sommes pas séparés (comme il est dit dans le Troisième Chapitre de Phoenix et Phos, d’ailleurs), et nous pouvons nous en inspirer à l’infini. J’ai raconté que je m’étais imprégnée de la beauté de la nature pour les lieux, pour les personnages de l’histoire, mais aussi pour son sens profond. Elle est nous, nous sommes elles, telle est notre vraie nature. Et être proche d’elle, c’est se rapprocher de soi (essayez !). Vibrer à la fréquence de la nature, c’est vibrer à la sienne. 

Enfin – et cela n’était pas prévu – j’ai décidé de parler avec le cœur, je voulais leur faire prendre conscience de leur unicité et les valoriser. Je leur ai demandé de se regarder les uns les autres: ils sont tous uniques au monde. Chacun d’entre eux a une histoire unique à écrire: celle de leur vie. Chacun a des talents uniques à travers lesquels ils peut s’exprimer, qu’il s’agisse d’un art, d’un sport, ou de quelque domaine qui soit. Il est important de cultiver cet attrait pour ce qui nous plait dès lors que l’on est enfant, et surtout – ai-je insisté – de continuer à briller de créativité, d’enthousiasme et d’inventivité  tout au long de la vie. De rêver, d’imaginer ! D’être fidèle à son cœur…

Et à ce moment, précisément…

J’ai eu le sentiment que ma vie avait du sens, que tout ce que je faisais en valait la peine, malgré les difficultés que j’avais rencontré en essayant de transmettre les messages autour de moi. Que tous les instants de ma vie m’avaient préparée à faire ce que j’étais en train de faire, précisément. Un rêve n’a pas besoin d’être gigantesque (bien qu’ils m’en reste certains comme ça en réserve), parfois, c’est une vision qui vibre très fort dans le cœur et très haut dans le ciel. Quand j’ai parlé à ces enfants de l’importance d’exprimer leur unicité, leur authenticité, d’être créatifs et de s’inspirer de la nature, j’ai compris que j’étais exactement là où je devais être, que l’Intelligence de la Vie (celle dont je parle dans Phoenix et Phos) m’avait conduit jusque là par le biais de mon intuition. Un pur bonheur. 

… puis en s’amusant ! 

Puis, place aux deux jeux !

Le premier consistait à imaginer un héros. Chacun devait lui trouver un nom, une passion, des qualités, mais aussi un défaut, et il était également possible de le dessiner. Je suis passée voir les enfants qui levaient la main et qui avaient des questions, j’ai essayé d’être la plus attentive possible et de leur laisser un maximum de liberté dans leurs choix (ainsi la plupart des garçons avait pour héros Griezmann, Mbappe ou Ronaldo). Quelques-uns et unes ont présenté leur héros ou héroïne à la classe, et ils avaient fait preuve de beaucoup de créativité et d’imagination.

Maintenant qu’ils avaient leur héros ou héroïne, le deuxième jeu consistait à imaginer un monde où tous les héros vivraient. J’ai apporté une petite toile blanche et des feutres, support pour imaginer le monde que nous allions créer ensemble. Chacun devait rapidement dessiner un élément de ce monde : soleil, arbre, maison, fleurs, étoiles, personnes, herbe, voitures… Ce qui a donné un dessin très coloré et vibrant ! Let’s keep it real : faire passer les enfants les uns après les autres n’était pas facile, ils se doublaient entre eux et se chamaillaient, tout le monde voulait dessiner sur la toile blanche ! J’étais plutôt contente de cet enjouement !

J’ai fini en disant que comme chacun avait apporté son dessin coloré, sa marque sur la toile, ainsi était la vie : chacun de nous était unique et devait apporter sa créativité unique, son propre dessin à ce monde, pour soi et pour les autres. Ainsi nous pourrions co-créer, ensemble, un monde merveilleux dans lequel chacun aurait sa place.

La nature aussi ! 

J’ai demandé aux enfants s’ils avaient aimé cette matinée et s’ils comptaient lire le livre, et tous avaient l’air très enthousiastes ! Néanmoins, faire de la « promotion » n’était qu’un aspect de ma venue, j’espère que cet article vous l’aura montré. Aussi simplement dit, mon but était de transmettre de la lumière, de la joie, de belles valeurs et de les intéresser à des sujets qui leur permettraient, un jour, de devenir qui ils sont réellement, comme cela s’est passé pour moi. Ces enfants m’ont appris énormément, et je n’oublierai jamais cette journée. J’ai eu la chance d’avoir des câlins de la part des adorables petites filles… et des forts «tape-cinq» de la part des garçons ! La maîtresse m’a remercié, et je lui ai dit : « tout le plaisir est pour moi… Je vis pour ça.»

Cela est vrai, pour moi, mais aussi pour tout le monde. Nous vivons tous pour rayonner dans ce que nous aimons faire, pour être inspirés par les autres et inspirer à notre tour. Les avis des gens autour de nous peuvent nous contraindre à ne pas franchir le pas, à rester dans notre zone de confort, à ne pas nous lancer dans ce que nous aimerions faire. À cela, je dis : «RÉVOLUTION INTÉRIEURE». Devenez qui vous êtes au plus profond de vous même. Il n’y a pas meilleur sentiment que  de dépasser ses peurs et de se lancer dans ce que l’on aime faire avec sincérité et joie. Soyez l’artiste, le fou, la personne qui brise les codes. Qui les redéfinit. Vous inspirerez davantage de personnes si vous êtes vrai, si vous brillez. Votre vie n’en sera qu’améliorée ! 

Je vous souhaite une merveilleuse aventure !

— Malak

Le 19 Mars 2022.

 « Un jour, poursuit Phos, tu seras un héros. Je le sens. Alors, tu pourras, toi aussi, être un héros pour quelqu’un d’autre, quelqu’un qui aura besoin de toi.»

Phoenix et Phos, Les Trois Secrets du Paradis.  Malak, éditions Anovi, 2021.

 
 
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